Le dimanche 28 février à la salle polyvalente à 15 heures
Cécile Corbin, organise dans le cadre du Point-livres, une conférence-dédicace animée par Annick Le Douget à l’occasion de la sortie de son livre, traitant du scandale
de la poudre Baumol :
de la poudre Baumol :
Qui se souvient de l’affaire de la poudre Baumol dont la révélation avait défrayé la chronique en 1952 ? Cette poudre de talc est responsable de la mort d’au moins 72 bébés, sans doute davantage, et de souffrances – intoxications, blessures, brûlures – infligées à près
de 400 victimes, surtout des enfants en bas âge. Il s’agit de la première catastrophe sanitaire survenue en France, frappant en majorité des familles de Bretagne et du Sud-Ouest.
À l’origine de cette tragédie qui se noue fin 1951 dans un modeste laboratoire
pharmaceutique de Bordeaux, les Laboratoires Daney, de l’anhydride arsénieux – arsenic – est mêlé accidentellement à la préparation de talc.
2 000 boîtes de poudre toxique sont achetées par les mères de famille… et c’est seulement le 30 octobre 1952 qu’est mis un terme à la vente du talc en dépit des signalements
des professionnels de santé bretons.
L’accident ne doit rien à la fatalité, comme il en résulte des investigations menées
sans concession par l’auteur et livrées ici au terme d’une enquête inédite, appuyée par des témoignages bouleversants.
Des négligences criminelles sont en effet à l’origine du drame et Jacques Cazenave, le gérant du laboratoire, devra en répondre devant la justice en 1959.
de 400 victimes, surtout des enfants en bas âge. Il s’agit de la première catastrophe sanitaire survenue en France, frappant en majorité des familles de Bretagne et du Sud-Ouest.
À l’origine de cette tragédie qui se noue fin 1951 dans un modeste laboratoire
pharmaceutique de Bordeaux, les Laboratoires Daney, de l’anhydride arsénieux – arsenic – est mêlé accidentellement à la préparation de talc.
2 000 boîtes de poudre toxique sont achetées par les mères de famille… et c’est seulement le 30 octobre 1952 qu’est mis un terme à la vente du talc en dépit des signalements
des professionnels de santé bretons.
L’accident ne doit rien à la fatalité, comme il en résulte des investigations menées
sans concession par l’auteur et livrées ici au terme d’une enquête inédite, appuyée par des témoignages bouleversants.
Des négligences criminelles sont en effet à l’origine du drame et Jacques Cazenave, le gérant du laboratoire, devra en répondre devant la justice en 1959.
Entrée gratuite.