Etymologie du nom
de Saint-Jean Trolimon
Saint-Jean Trolimon vient du breton « treff » (village) et de saint Rumon. A noter que saint Rumon est le frère de saint Tudi. Saint-Jean-Trolimon était appelé jadis Kerillis-Tref Rumon (village de l’église tréviale de Saint-Rumon).
Au Moyen Age, Saint-Jean-Tromelin a d’abord été un hameau, puis une trève. Cette trève dépendait autrefois de la paroisse de Beuzec-Cap-Caval (aujourd’hui en Plomeur) qui elle même dépendait primitivement de l’ancienne paroisse primitive de Plomeur. La création de la commune et de la paroisse date de la Révolution. La paroisse de Saint-Jean-Trolimon dépendait autrefois de l’évêché de Cornouaille.
Village gaulois d’abord, Tronoën (du breton Tro-an-aon, signifiant trève ou sous-paroisse), devient ensuite une place-forte gallo-romaine destinée à défendre l’arrière-pays contre toute invasion venant de la mer. Le culte païen qui y était célébré disparaît avec l’arrivée Bretons de Grande-Bretagne, à partir du VIème siècle. Au XIVème et XVème siècles, arrivent en ce lieu des moines-soldats, les Hospitaliers de Saint-Jean, qui auront comme mission de défendre la côte entre Penmarc’h et la Pointe du Raz.
On rencontre les appellations suivantes : Treff Rumon (en 1389), Trolymon ou Saint Jean Rumon (en 1536), Saint Jean Rumon ou Sant Yann, en breton (en 1690), puis Saint-Jean-Trolimon.